Léon Chambon
Léon Chambon est né à Saint-Laurent-des-Hommes, en Dordogne, le 19 avril 1866. Il est le fils de Jacques(33 ans) et de Marie Jaubert, meuniers. Il étudie au lycée de Bordeaux, puis au lycée Saint-Louis (classe polytechnique). Il est admis à l’École centrale des arts et manufactures en 1886 avec le rang 63 sur 240. En 1ère année, il se signale par un travail régulier et bien suivi, sauf en travail de salle où il manque un peu d’assiduité. En seconde année, il a quelques irrégularités de présence, manque un peu d’énergie, mais son travail est toujours assez régulier et bien suivi. Sa conduite est bonne. sauf en 3ème année où il reçoit un blâme « très sévère »: il a provoqué du bruit au réfectoire en jetant à terre l’assiette de son voisin. Il n’a pas été renvoyé devant le conseil de l’École parce qu’il est venu lui-même déclarer sa culpabilité alors qu’un autre était accusé.
Trois ans plus tard, il reçoit son diplôme d’ingénieur, rang 51 sur 196 diplômés, avec la spécialité constructeur.
À sa sortie de l’école, il effectue le volontariat d’un an dans le 107ème régiment d’infanterie.
Il débute sa carrière professionnelle à la Compagnie française des mines du Laurium, où il reste jusqu’en août 1895.
Par la suite il est directeur de la mine d’antimoine de Kéramos (île de Chios), ingénieur conseil de la Société Générale des Mines d’Algérie-Tunisie (Omnium). Dans l’annuaire de l’École Centrale (expositions de 1889 et 1900) j’ai aussi trouvé mention d’une mine de Cambia, sans arriver à en savoir plus (à moins qu’il ne s’agisse du village de Kambia à quelques kilomètres de Kéramos ?)
Le 18 juin 1901 il épouse à Nantes Isabelle Riom.
Il rejoint la maison d’impressions sur métaux fondée par son beau-père, Alfred Riom.
Il a siégé comme juge au tribunal de commerce de Nantes.
Il décède le 15 mai 1933 à Nantes
Albert et Léon, et leurs familles par la suite, sont devenus amis : après avoir fait partie de la même promotion de l’École Centrale de Paris et avoir tous deux été ingénieurs à la Compagnie française des mines du Laurium, Albert sera le parrain du petit-fils de Léon, Frédéric né en 1935, et Guy, fils de Léon, sera le parrain de Guillemette Gueydan, arrière-petite-fille d’Albert.