Et encore le Chili!
Jean Mercier-Pageyral (père de Solange, Françoise, Nicole et Bernard) est arrivé au Chili début mars 1936. Il a été embauché comme ingénieur de la société des mines de Naltagua par son père qui en est le directeur délégué. Albert souhaite que son fils lui succède à la direction de la mine.
Jean est accompagné de son épouse Paulette et de ses deux filles, Solange et Françoise. Ils s’installent à San Vicente de Naltagua.
Nous ne savons pas grand-chose sur ses activités minières. Mais la lecture des journaux de l’époque (La Naciòn de Santiago) révèle qu’il jouait au tennis, sans doute avec un bon niveau, et que, membre de la section tennis du Stade Français, il a participé à de nombreux tournois !
En 1938, il participe aux éliminatoires du championnat de tennis de la Région Centrale organisé par le Stade Français à Las Condes. Dans les années 30, ce tournoi est un des trois plus importants organisés au Chili, avec le tournoi des Fêtes Nationales de l’International Sporting Club et la Clausura du Santiago Club.
Au deuxième tour des éliminatoires, en simple hommes, 3ème catégorie, il rencontre le samedi 19 mars, à 16h30, Carlos Orrego. Le dimanche 20, à 10h30, il aurait du rencontrer Enrique Planella, mais il ne s’est pas présenté sur le court dans les délais réglementaires!
Le 10 avril suivant à 11h30, dans le même tournoi mais en double hommes 2ème catégorie, associé à V. Carretero il rencontre Philippi et O. Cortès. Ils sont battus 6/3 – 6/3.
La fin du mois d’octobre 1938 est compliquée pour Jean : il participe à la fois au championnat interne du Stade Français et au tournoi organisé par le Mundial Lawn Tennis Club.
Dans le championnat interne, le samedi 22 à 17 heures, il rencontre Abdòn Zomosa et le dimanche 23 à 10 heures, le vainqueur doit rencontrer le vainqueur du match A. Alday – L. Bregeon. Le samedi 29 à 17 heures, il rencontre à nouveau Alday, et le lendemain à 11 heures le gagnant de la rencontre doit affronter le gagnant du match Gallinato vs Retamal. Les résultats de l’une ou l’autre de ces rencontres n’ont apparemment pas été publiés dans La Naciòn et ne sont donc pas connus.
Dans le tournoi du Mundial, le 29 octobre il est battu par R. Palma (6/3 – 6/?, le résultat complet n’est pas lisible sur le scan du journal, reliure serrée) et le 30 octobre il est battu (6/3 – 6/1) par G. Bravo (ce dernier terminera second du tournoi).
Tout cela n’est bien évidemment pas exhaustif des exploits de Jean : sur la période où il a vécu au Chili, plus de 800 numéros de La Naciòn sont accessibles sur Internet !
Si quelqu’un a le courage de tous les dépouiller …
En en-tête : écusson du Stade Français de Santiago du Chili.
page mise à jour le 16 mars 2025